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avertissementCe blog n'est pas un site pornographique. Cependant, il est composé de textes rédigés par un adulte qui ne s'auto-censure pas, et dans lesquels il peut être question de sexualité. For adults only. Sólo para adultos. 為成年人. Nur für erwachsene. Vuxna endast. Voksne bare. Alleen voor volwassenen. Solo per adulti. 大人のみ. только для взрослых. للكبار فقط

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:47

La dernière heure de classe de l’année scolaire de 4è venait de s’achever. J’attendais Bahia devant la grille du collège pour que nous rentrions ensemble, comme à notre habitude. Damien, avec qui je n’avais jamais échangé que des saluts polis, s’approcha de moi.

– Tu n’es pas pressé de partir ? Le collège te manque déjà ? me demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie.

– J’attends une amie.

– Ta chérie ?

– Non, non, juste une amie, répliquais-je en rougissant jusqu’au bout des cils.

– Tu pars cet été ? me demanda-t-il, peu décidé apparemment à me dire au revoir.

– Non, impossible, mon père... euh... mon père travaille.

– Moi je pars en juillet, mais si tu veux on pourrait se voir en août, ça serait cool.

– Oui, ça serait cool.

– On pourrait aller à la piscine, ça te dit ?

– Ouais, super !

J’étais rouge écarlate : la seule vérité qui était sortie de ma bouche jusqu’à présent, c’était que Bahia n’était pas ma petite amie. Sinon, je passais l’été auprès de mon père dans le service de cancérologie d’un hôpital parisien, je n’avais pas particulièrement envie de voir Damien ou qui que ce soit d’autre pendant ces vacances, et surtout j’étais aussi à l’aise à la piscine qu’un cheval peut l’être sur un scooter.

– Tiens, me dit-il, en me tendant un petit papier sur lequel il avait griffonné son numéro de téléphone.

– Ah, merci. Tu veux le mien ?

– Bah, oui, ce serait pratique.

Je notais d’une main tremblante le numéro à huit chiffres de mes parents. Je ne l’avais encore jamais donné à personne, de crainte que quelqu’un tombât sur ma mère de mauvaise humeur ou sur mon père saoul.

« Tu sais, m’avoua-t-il, depuis le début de l’année, je te trouve l’air sympa, mais je n’ai jamais osé trop te parler : tu n’avais pas l’air d’en avoir envie. »

J’aurais voulu lui répondre quelque chose d’intelligent, mais je ne pouvais rien faire d’autre que le regarder en m’étonnant de ne pas avoir remarqué ses beaux yeux bleu acier plus tôt dans l’année. De surcroît, ses cheveux châtain clair ornaient un visage pas vilain du tout, avec un petit nez de lutin. Mon attention avait tant été retenue par Antoine que j’avais ignoré Damien qui, pourtant, à maintes reprises, avait été classé 2è ou 3è dans une liste élaborée par les filles de notre classe qui déterminaient ainsi quels étaient les garçons les plus mignons. Moi aussi, j’arrivais 2è ou 3è. Mais Damien, lui, c’était en partant du début du classement.

L’opération de mon père avait réussi. On lui avait retiré tout le rein et les glandes surrénales pour limiter le risque des métastases. L’avenir nous apprendrait que c’était en vain. Le mois d’août, cette année-là, était particulièrement chaud et sec, ce qui ne faisait que rendre encore plus écœurante les odeurs d’éther, de désinfectant et de potage qui parfumaient l’hôpital. Quand Damien me téléphona pour me proposer quelques heures de rafraîchissement et de bronzage à la piscine, j’acceptai sans aucune hésitation : un après-midi entier sans voir mon père perfusé, sans parler cancer avec ma mère qui ne se confiait qu’à moi et ne pleurait que devant moi, sans ces odeurs qui, me semblait-il, imprégnaient ma peau, bref, un après-midi de liberté... c’était inespéré !

Je demandai la permission et l’argent nécessaire à ma mère après avoir accepté l’offre de Damien. Elle me les accorda immédiatement, non sans soupirer, les larmes aux yeux : « Tu as de la chance de pouvoir fuir tout ça pendant quelques heures. Moi, il n’y a que lorsque je serai trois mètres sous terre que je pourrai me détendre enfin. Papa comprendra que tu ne viennes pas le voir, tu sais. » Son stratagème était près de fonctionner, j’allais lui dire que je n’irais pas à la piscine, que je resterais avec elle, lorsqu’un regain d’égoïsme vainquit mon sentiment de culpabilité : « – Tu pourrais aussi me donner des sous pour que je m’achète un pain au chocolat après la piscine, s’il te plaît ? – Au moins, tout ça ne te coupe pas l’appétit à toi, tant mieux ! »

Sur le chemin, j’appréhendais un peu : non seulement je nageais comme une pierre, mais en plus j’étais convaincu d’être moche et en position d’infériorité sans mes vêtements pour m’y cacher. L’odeur de chlore finit de me rappeler combien je n’aimais pas la piscine et me donna l’impression désagréable que je ne pouvais décidément plus fuir les odeurs entêtantes.

Damien m’attendait comme convenu devant l’entrée. Je fus stupéfait de le trouver incroyablement beau : le mois de juillet avait halé sa peau et éclairci ses cheveux qui étaient maintenant d’un blond doré. Son regard me parut pénétrant, son sourire éblouissant.

– Je suis content de te revoir, me dit-il en me serrant la main.

– Moi aussi, répondis-je laconiquement.

En sortant des vestiaires, je fus époustouflé par son corps dont je détournai rapidement les yeux, me sentant gêné et troublé. Pendant les quelques secondes où je l’avais regardé de la tête au pied, j’avais découvert un garçon musclé, pas sec contrairement à moi, mais charpenté à la façon d’un jeune rugbyman. De tout l’après-midi, je n’osai plus le regarder autrement que dans les yeux, hormis lorsqu’il me tournait le dos : là, je me régalais en admirant  ses épaules et son dos larges, ses fesses bien rondes et ses cuisses sportives recouvertes de poils clairs.

Il me mit très vite à l’aise, ne se moquant pas de ma brasse maladroite, mais m’apprenant à mieux nager. Nous chahutions dans l’eau comme des enfants, nous faisant couler mutuellement, nous éclaboussant, couvrant de nos rires l’écho des cris enjoués des groupes d’adolescents. Allongés sur nos serviettes, à l’extérieur, sur la pelouse, nous discutâmes de tout et de rien. Moi qui n’étais pas d’un naturel bavard, je me surprenais à amuser et à intéresser Damien. Nous parlions comme si nous nous étions toujours fréquentés, nous semblions les meilleurs amis du monde.

Il me dit soudain : « Les filles étaient connes de te mettre dans la fin du classement. T’as de beaux yeux et je vois que t’es bien foutu. Pas très très musclé, mais bien foutu. » Le sang me monta à la tête. Je me sentais touché car personne ne m’avait jamais dit que je n’étais pas laid, mais je demeurai en partie dubitatif : ne se moquait-il pas de moi ?

« Rougis pas ! s’exclama-t-il. T’as pas à être gêné, je suis pas pédé, hein ! » Tant mieux, parce que je ne l’étais pas non plus, pensais-je en toute honnêteté.

piscine11.JPG

Nos estomacs nous signalèrent l’heure du goûter, nous passâmes sous la douche avant d’aller nous rhabiller. Il s’agissait de douches collectives et non de cabines. Pas question, donc, de se mettre nu pour se laver réellement. Damien, à côté de moi, faisait face au mur et gardait la tête baissée, se laissant fouetter la nuque par le puissant jet d’eau chaude. J’en profitai pour le regarder à son insu et eus ainsi le loisir de contempler la bosse impressionnante de son slip de bain bleu qui, trempé, cachait peu ses parties les plus intimes. J’étais fasciné par cette protubérance virile et n’arrivait pas à déterminer quelle en était la cause. Un sexe très gros ou très long ? En semi-érection ? Des testicules volumineux ? Tout ça à la fois ? Je quittai les douches avec précipitation, allant cacher mon excitation dans mon vestiaire.

J’eus beaucoup de mal à me rhabiller, mon slip et mon jean trop serrés ne contenant qu’avec peine mon émoi dont je ne pouvais plus me défaire. Même Antoine ne m’avait jamais mis dans un tel état. J’allais devoir m’y habituer, car désormais, chaque fois que je verrais Damien ou que je penserais simplement à lui, je serais excité au point de demeurer en érection durant des heures.

A la sortie de la piscine, je lui proposai d’aller acheter des viennoiseries à la boulangerie la plus proche. « Traître ! m’asséna-t-il. Tu veux faire marcher la concurrence ? T’as oublié que mon père est boulanger ? Viens chez moi, on mangera tout ce qu’on voudra, et ça ne te coûtera pas un sou... » Un quart d’heure plus tard, il me présenta donc à son père, un homme costaud au visage rougi par le fournil, et à sa mère, bourgeoise charmante qui tenait la boutique avec raffinement.

Tandis que nous nous empiffrions de délicieux pains au chocolat, de croissants et de briochettes, Damien me demanda :

– On pourra se revoir pendant ces vacances ?

– Bien sûr, pas de problème, je n’ai rien à faire ! mentis-je avec sincérité, oubliant pendant quelques instants ma mère et la maladie de mon père.

     Alors, je vais te proposer quelque chose de génial...

 

Ce texte est © Jay. Toute reproduction interdite sans l’autorisation explicite de son auteur.

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commentaires

L
<br /> So say we all! ^^<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Enfin lui en l'occurence... il est quand même particulièrement mignon...<br />
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J
<br /> <br /> Comment ça "LUI" ? Tu es vexant !<br /> <br /> <br /> Mais, c'est vrai qu'il laisse songeur...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> alors moi je me posais juste une question par rapport à cette photo...<br /> <br /> <br /> Où peut-on voir ce genre de garçon oser porter un slip de bain aussi petit?... C'est une simple curiosité d'ordre anthropologique.<br />
Répondre
J
<br /> <br /> Bah... par exemple, moi, à la piscine, dans un de mes AussieBum.<br /> <br /> <br /> A bas la pudibonderie, les caleçons de bain bouffants et les grotesques pantacourts ! Vive le sexy et le provocant ! Vive les slips de bain, les shorts et les bermudas ! So say we all !<br /> <br /> <br /> <br />