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avertissementCe blog n'est pas un site pornographique. Cependant, il est composé de textes rédigés par un adulte qui ne s'auto-censure pas, et dans lesquels il peut être question de sexualité. For adults only. Sólo para adultos. 為成年人. Nur für erwachsene. Vuxna endast. Voksne bare. Alleen voor volwassenen. Solo per adulti. 大人のみ. только для взрослых. للكبار فقط

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 16:08

Approcha 1998, ajoutant quelques poussières à mes 23 ans, et… j’étais toujours vierge. Mon aventure avec Samir n’avait fait que rendre plus compliqué mon passage à l’acte puisqu’il ne suffisait plus au garçon que je rencontrais de me plaire physiquement pour que j’en tombasse amoureux, mais que son esprit et son cœur réussissent à me séduire. Mais le temps passait, la perle rare demeurait cachée dans son huître, et ma testostérone contrariée me rendait fou de désir et d’irritabilité.

C’est ainsi que celui qui attira mon œil dans l’amphithéâtre Richelieu n’eut finalement pas besoin de me prouver son intelligence, sa gentillesse ou son humour pour devenir ma nouvelle obsession : son pantalon de survêtement gris moulant ses fesses rondes à la perfection, et formant à l’opposé une protubérance généreuse qui témoignait du cadeau que la Nature lui avait offert, suffirent à me donner le vertige. A chaque cours que nous partagions, je ne pouvais empêcher mon regard de revenir à lui, avec une régularité de métronome.

frederic-1.jpg

Il avait un je-ne-sais-quoi de séducteur italien dans le visage, ses cheveux châtains tombaient en mèche lourde sur son front que plissait un sourcil moqueur lorsqu’il plaisantait avec la fille qu’il fréquentait, son petit nez rond de lutin me rappelait celui de Damien, et ses lèvres sensuelles, toujours riantes, ouvertes sur des rangées de dents blanches et gourmandes, faisaient battre le sang sur mes tempes jusqu’à me donner des fourmis dans le crâne.

Ses épaules sportives et sa silhouette bien faite, sans embonpoint mais un peu ronde, juste ce qu’il fallait pour accentuer son aspect bon vivant et rieur, troublaient ma vue de plaisir. Je n’attendais qu’une chose : que sonne la fin du cours magistral ou du T.P. pour qu’il se lève et que je puisse admirer la forme de son sexe que soulevaient des bourses que je devinais volumineuses, quel que fut la coupe ou la matière du pantalon qu’il portait. La vue à rayon X de Superman m’aurait été tout à fait superflue tant ce garçon semblait incapable de dissimuler ses parties intimes, d’autant qu’il ne lui vint jamais la fantaisie de porter une robe ou un boubou. Quant à mon imagination, elle déduisait le peu qui ne se voyait pas.

Mes études, mes parents, mes amis, tout devint accessoire dans l’ombre de la pensée qui tournait sans cesse autour de mon bel Italien. Maya, en peine de me voir soupirant, gobant les mouches, presque bavant, les yeux fixés sur lui à longueur de temps, s’arrangea pour que nous parlions à cet être débordant de sensualité, et à sa camarade.

Le courant passa plutôt bien avec lui. Frédéric, qui finalement n’avait pas une goutte de sang latin dans les veines, me prit rapidement en sympathie. C’était un garçon simple, à l’humour facile et charmant. En revanche, son amie, Karine, nous battait froid. Petite brune, le visage blafard taillé à la serpe, les jambes arquées de danseuse malhabile, elle ne s’adressait à nous qu’en nous regardant d’un œil dédaigneux par-dessus ses étroites lunettes dépourvues de fantaisie. Frédéric me confia qu’ils étaient sortis ensemble pendant quelques temps, qu’il avait rompu, mais qu’il lui avait proposé de rester bons camarades. De toute évidence, elle se méprenait et, jalouse, se méfiait de Maya. C’est du moins ce que je crus pendant quelques temps.

Souvent, Frédéric me proposait une petite balade « entre hommes », aux jardins du Luxembourg, ou jusqu’à un bar sympa. Nous bavardions de littérature et échangions des banalités, comme si nous nous étions connus depuis longtemps. Bien qu’ayant découvert son hétérosexualité, je ne pouvais m'empêcher de garder espoir, un espoir que j’entretenais malgré moi à grands renforts de fantasmes qui me poussaient à me masturber un grand nombre de fois au quotidien, jusqu’à la douleur.

Dans l’un de ces fantasmes, Frédéric m’entraînait dans les toilettes de la fac, sous prétexte de prendre un cappuccino, puisque c’est là que se trouvait l’un des distributeurs de café. Enfermés, nous nous embrassions alors avec passion, tandis qu’à travers son survêt’ gris, je tâtais son pénis que je convoitais depuis tant de semaines, jusqu’à ce qu’il me dise : « Je savais que tu avais envie de moi. Et, moi, j’aimerais bien me faire sucer par un mec, pour voir ce que ça fait. » Sans attendre davantage, je m’agenouillais devant lui, baissais son pantalon, son slip, d’où jaillissait une queue grossissante à vue d’œil qu’il m’agitait sous le nez avec espièglerie. Je caressais son méat avec la pointe de la langue et faisait tout ce que je n’avais encore jamais fait, si ce n’est mainte fois en esprit, espérant le moment où les jets de son sperme éclabousseraient mon visage. Généralement, ce fantasme s’arrêtait là, au milieu de deux ou trois mouchoirs en papier.

frederic2.jpg

Un après-midi, Frédéric et moi, sirotions des milkshakes dans un petit bar à l’américaine du quartier latin, dont le design se voulait très années 60, remplacé depuis par un fast-food mondialement connu, indigeste et invasif. Après un silence, durant lequel Frédéric semblait songeur, il me dit :

– Je voudrais te parler de Karine. Tu sais que je suis sorti avec elle ?

– Oui, je sais. D’ailleurs, si tu veux mon avis, elle doit encore tenir à toi. Il est évident qu’elle est jalouse de Maya !

– Non, pas de Maya ! De toi !

– De moi ? Comment ça de moi ?

– Bah, à cause de mon passé. Elle sait qu’avant de la connaître, j’ai eu des expériences avec des mecs.

Mon cœur se mit à battre jusqu’à sonner les cloches tout au fond de mes oreilles. Et, c’est rempli d’une espérance et d’une joie inédites, que j’écoutai Fred me raconter sa première fois, quand il était lycéen, pendant une colonie de vacances, avec un jeune moniteur, à peine plus âgé que lui, qui le rejoignait chaque soir sous sa tente. Quand il eut fini son récit, je lui demandais, la voix quelque peu tremblante :

– Karine a-t-elle des raisons d’être jalouse ?

– Bah, déjà, comme moi, elle s’est bien rendue compte que je te plaisais.

– Ah ? tu savais ? dis-je, me sentant ridiculement naïf.

– Oui. Et puis, elle me connaît bien. Elle doit me soupçonner d’être attiré par toi.

Après un silence au cours duquel je ne pouvais m’empêcher de lui sourire, tandis qu’il me regardait avec intensité, il reprit :

– Au risque de te décevoir, je ne suis pas sûr de vouloir à nouveau coucher avec un mec. Je pense que je suis hétéro. Et, à vrai dire, je m’inquiète un peu pour toi. Nous devrions arrêter de nous voir.

– Je ne comprends pas.

– Disons que Karine est… bizarre. Il y a quelque chose en elle qui me met mal à l’aise. C’est pour ça que j’ai cassé. Et c’est aussi pour ça que je n’ai pas osé la rejeter complètement et que je lui ai proposé que nous restions amis.

– Mais, tu entends quoi par « bizarre » ? tu la crois folle ?

– Non ! Non, pas du tout ! Enfin, je ne sais pas. Peut-être. En tous cas, je n’aime pas la façon dont elle te regarde.

– Mais, tu me plais vraiment beaucoup. Et si jamais, en fin de compte, tu as envie de sortir avec un garçon, il n’y a aucune raison pour que nous nous l’interdisions à cause d’elle ! Et puis, elle n'a pas à le savoir !

Nous nous séparâmes en nous promettant de faire le point chacun de notre côté et d’en reparler dès le lendemain. Je ne dormis pas beaucoup, à la fois excité par la possibilité de voir mes fantasmes avec Frédéric se réaliser, et dubitatif en repassant dans ma mémoire des propos de Karine, empreints de sous-entendus, que j’avais crus destinés à Maya.

Le lendemain, dans la cour d'honneur, alors que je cherchais Frédéric du regard, Karine fondit sur moi : « Faut qu’on parle, suis moi » me lança-t-elle d’un ton ferme qui ne tolérait pas le refus. Elle m’entraîna vers un étroit escalier de la Sorbonne, peu fréquenté, et même peut-être bien interdit aux étudiants.

– Tu veux qu’on parle de quoi ? demandais-je.

– Pas ici. Attends que nous soyons vraiment tranquilles.

Nous parvînmes tout en haut de l’escalier en colimaçon, sur un petit pallier aboutissant à une porte en acier fermée à clef, sur laquelle une petite pancarte rouge annonçait : « Privé. Passage interdit sauf personnel autorisé. »

– Alors ? insistai-je une fois de plus.

– Je sais que tu plais à Frédéric, mais je dois te mettre en garde : il a toujours été attiré par des garçons, qu’il jette après avec couché avec, une ou deux fois. Pour lui, les mecs, c’est pas sérieux. Or, je sens bien que tu es gentil, que tu vas t’attacher et qu’il va te faire souffrir.

– Tu te trompes, Karine. Je ne cherche pas forcément une relation sérieuse et durable avec Frédéric. Et j’ai bien conscience que lui et moi nous dirigeons plus vers une histoire de sexe que vers une histoire d’amour.

Les yeux de Karine lancèrent des éclairs. Elle reprit :

– Bon, je vais être plus explicite. Je n’ai pas renoncé à Frédéric. Et lui, il tient encore à moi, même s’il ne s’en rend pas encore compte. Je vais tout faire pour qu’ on soit de nouveau ensemble, et je ne veux pas que tu viennes tout gâcher. Alors, tu vas cesser de le voir.

– Ce n’est pas comme ça que ça marche, rétorquais-je d’une voix qui tentait de se faire aussi sèche que la sienne, c’est à Frédéric de choisir. Et que le meilleur gagne !

Avec une rapidité extraordinaire, elle me poussa violemment contre la rampe et, s’appuyant de toutes ses forces contre mon torse, m’obligea à me pencher, dos au vide. Alors, elle me siffla entre ses dents, avec une férocité hystérique : « Tu es vraiment long à comprendre, sale pédé ! Ouvre bien tes oreilles, ce sera mon dernier avertissement. Frédéric est l’homme de ma vie, et je suis prête à tout, tu entends ? à TOUT, pour qu’il soit à moi ! »

Je soutenais son regard, mais sans oser lui répondre, craignant de jeter de l’huile sur le feu de sa folie furieuse, et de me retrouver à descendre l’escalier sans user les marches. Elle relâcha son étreinte et, sans un mot de plus, partit d’où nous étions venus. Je la laissai prendre un peu d’avance, avant de suivre le même chemin.

« Bizarre »… oui, en effet, elle est « bizarre », ta copine, Frédéric. Elle est même un peu cinglée, voire un peu sociopathe sur les bords. Bien que secoué, je tentais de rassembler mes idées un peu embrumées par l’émotion, tout en essayant de décider si je me rendais en cours, ou si j’allais marcher un peu pour réfléchir. Ma décision fut vite prise et, alors que je me rendais vers la sortie, je me retrouvai face à face avec Frédéric :

– Salut, Jay ! On se voit à 10 heures ? On ira prendre un pot ?

– Non. Non, désolé, Frédéric, nous n’irons pas prendre un pot. Je pense qu’il vaut mieux que nous cessions de nous voir, tu avais raison.

– Mais… commença-t-il, visiblement en pleine confusion, là, c’est moi qui ne comprends pas.

– On a dit qu’on allait réfléchir. J’ai réfléchi, et j’ai décidé.

– Bon, dit-il simplement.

Il se détourna de moi et s’engouffra dans le hall des amphi. Jamais je ne m’étais encore rendu compte à quel point je pouvais être pragmatique. En quelques secondes, j’avais mis à plat sur la table le fait que je n’étais pas amoureux de Frédéric, et que le sexe seul ne justifiait pas de prendre le risque de me retrouver menacé par une psychopathe en herbe. C’était si simple.

Je dirigeai mes pas vers les jardins du Luxembourg. J’attendis de trouver un banc, un peu isolé sous les frondaisons, de m’y asseoir, et de ranger méticuleusement mes lunettes dans leur étui, pour m’abandonner aux larmes.

 

Trois jours passèrent, durant lesquels j’évitais soigneusement tout contact avec Frédéric et sa tarée de copine. Jeudi soir, c’était le rendez-vous hebdomadaire chez mon psy. En règle général, il ne parlait pas, je parlais un peu, il m’annonçait que c’était fini jusqu’à la semaine suivante, et je signais le chèque. Cette fois-là, c’est lui qui commença à parler.

– Il ne faut pas paniquer. Mais, je dois vous dire que votre mère m’a téléphoné hier pour me demander si vous étiez homo. Bien entendu, je lui ai fait savoir par ma secrétaire que je refusais tout contact avec elle, vous n’avez rien à craindre. Comme vous le savez, je suis astreint au secret professionnel.

– Mais, pourquoi… comment… ? balbutiai-je.

– Elle a expliqué à ma secrétaire que quelqu’un lui a téléphoné hier matin, de manière anonyme, pour lui demander si elle savait que son fils était « pédé ». D’après la voix, elle pense que c’était une jeune fille.

– Je ne comprends pas, je ne vois pas qui…

– C’est peut-être une invention de votre mère, pour découvrir la vérité. Elle a peut-être prêché le faux pour savoir le vrai. Ou bien, je ne sais pas, vous vous êtes disputé avec quelqu’un ? Une étudiante ? Une amie ?

– Non, non, je ne vois pas, répondis-je, voyant parfaitement en pensée le visage de Karine.

J’étais effondré. Ce que je redoutais depuis si longtemps m’était tombé dessus. Combien de fois avais-je entendu ma mère répéter que si je devenais drogué ou pédé, elle me renierait et me mettrait à la porte ? Où allais-je dormir ce soir-là ? Comment allais-je pouvoir continuer mes études s’il fallait que je travaille pour me loger et me nourrir ? Comment allais-je trouver un emploi en n’ayant pas tous mes diplômes ?

De retour en banlieue, je traversais la cité en prenant soin d’éviter ma mère qui, comme depuis toujours, cancanait, en compagnie des plus belles langues de vipères de chaque immeuble. Mon père n’était pas encore rentré. J’étais donc seul, ce qui faciliterait mon départ. Je pris mon grand sac de sport et y fourrai tout ce qui me semblait indispensable et qui pouvait y rentrer. Dans le même temps, mon cerveau tournait à toute vitesse : où aller ? Dans le petit studio de Jean ? Chez Kim ? Et si j’appelais Maya ?

Le cliquetis de la clef dans la serrure de la porte mit un terme brutal à mes projets. Ma mère, de retour ! Y avait-il si peu de rumeurs intéressantes à propager aujourd'hui qu’elle revenait déjà ? En fin de compte, j’allais devoir l’affronter avant de m'en aller.

– Qu’est-ce que tu fais ? me demanda-t-elle, effarée.

– Je prépare mes affaires pour partir.

– Hein ?! Et tu vas où comme ça ?

– Le Docteur Renaud m’a dit que tu savais que j’étais homo. Je m’en vais.

– Je vois pas le rapport, pourquoi tu t’en vas ?

– Tu as toujours dit que si un de tes fils était pédé, ce ne serait plus ton fils.

– C’est pas vrai, j’ai jamais dit une chose pareille !

– Maman… soupirai-je, fatigué par son habituelle mauvaise foi.

– Ou alors, oui, d’accord, je l’ai peut-être dit une fois, comme ça, mais c’était pour que tu n’aies jamais l’idée de devenir drogué ou péd… homo, rectifia-t-elle.

– Mais… on ne choisit pas de devenir homo, pas plus qu’un hétéro choisit de l’être. On l’est ou on ne l’est pas. Non seulement, tu ne pouvais me dissuader de rien du tout, mais en plus je culpabilise et je suis terrifié depuis les premières fois ou j'ai ressenti quelque chose pour certains de mes copains.

– Mathieu et toi, vous étiez « ensemble », hein ? Et, avant, avec Damien… quand tu dormais chez lui, vous…

Je n’ai pas envie de parler de ça avec toi ! C’est ma vie privée. Si j’étais hétéro, ce serait pareil ! Maintenant, je m’en vais, je ne vais pas rester ici alors que je sais que tu me détestes.

– N’importe quoi ! je ne te déteste pas. Tu es mon fils, je t’aime, dit-elle en commençant à pleurer.

Pitié, pas de larmes, mets-moi plutôt à la porte, songeai-je.

– Quand tu étais petit, se reprit-elle, tu voulais toujours qu’on t’achète des poupées et de la dînette, et tu jouais toujours avec les filles, notamment Bahia et Alexandrine. Alors, je redoutais déjà que tu sois homo, mais je m’en doutais un peu, et je savais que ça ne changerait rien, que je t’aimerais quand même.

– ... Merci, dis-je simplement, estomaqué et ému par ces paroles auxquelles je ne me serais jamais attendu de la part de ma mère à l’esprit si borné. 

– Allez, range tes affaires, avant que ton père rentre. Il ne doit rien savoir. S’il savait que tu es homo, il le prendrait mal, ce serait un tel choc pour lui qu’il risquerait de faire une récidive et d’avoir un autre cancer.

En entendant ces derniers mots, j’étais partagé entre l’envie de prendre mon sac de sport et de partir en claquant la porte, et la culpabilité d’être un mauvais fils. Pire : un mauvais fils cancérogène.

 

Ce texte est © Jay. Toute reproduction interdite sans l’autorisation explicite de son auteur.

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commentaires

A
Salut,<br /> <br /> Je viens de découvrir et de lire cet apm ton récit. J'ai adoré !!!! J'ai bien vu que celà remonte à 2011, 2012 ; mais y a t'il une suite ???
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J
<br /> Difficile de croire que c'est déjà le chapitre 22... Vérification faite, c'est bien le chapitre 22 et ça fait plus d'un an que tu nous tiens en haleine, temps que je n'ai pas vu passer. Je te<br /> repprocherai pas la fréquence de tes publications, n'étant pas moi même très actif  sur mon blog en ce moment. Non<br /> aux cadences infernales, comme dirait Gaston Lagaffe.<br />
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J
<br /> <br /> Voilà. Exact. Le chapitre XXIII sera... mon cadeau de Noël*, pour vous chers lecteurs !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> *Noël 2012, bien sûr, je ne voudrais pas vous faire attendre.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Oh oui oh oui ! :D<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Si tu peux intégrer un personnage à la Cristal Bouvier-Montgomery je te voue un culte !<br />
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L
<br /> Oui, voilà, c'est un peu ça. :D<br /> <br /> <br /> Note par contre que je serais friand de ce genre de soap un rien exagéré. ^^<br />
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J
<br /> <br /> Pour toi, rien n'est trop beau, mon cher Forban... je vais y travailler !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Oui, je comprends bien mais... J'aime moins tes dialogues. Peut-être parce qu'il y a quelque chose de trop ouvertement dramatique. (En même temps dans le cas présent... pas trop le choix)<br /> <br /> <br /> Je crois que je préfère le rendu des dialogues naturels, quotidiens, dans lesquels se nouent plus que ce qui est dit. Mais ça c'est personnel. Je suis compliqué. :)<br />
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J
<br /> <br /> Je vois ce que tu veux dire. Mes dialogues ont souvent un parfum de feuilleton, à la Dumas, voire même, parfois, un soupçon de soap opera... que j'assume.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> - Non, Frédéric, n'insiste pas, toi et moi, c'est impossible : tout doit cesser, maintenant !<br /> <br /> <br /> - Jay ! Je t'en prie, mon amour, ne te laisse pas impressionner par Karine... ne m'oblige pas à te révéler ce terrible secret...<br /> <br /> <br /> - Quel secret ? Parle, Frédéric, parle, avant que je ne plonge ce poignard au fond de mon cœur qui ne bats déjà plus pour toi !<br /> <br /> <br /> - Ô Dieu ! Karine...<br /> <br /> <br /> - Oui ?<br /> <br /> <br /> - Karine... est ta sœur !<br /> <br /> <br /> - Ma... sœur ?!<br /> <br /> <br /> - Oui, ta sœur !<br /> <br /> <br /> - Ma sœur ?!<br /> <br /> <br /> - Voui.<br /> <br /> <br /> - Mais... pourquoi ne me l'a-t-elle jamais dit, palsambleu ?<br /> <br /> <br /> - Parce qu'un accident de voiture l'a rendue amnésique !<br /> <br /> <br /> (voir la suite dans le 3562ème épisode)<br /> <br /> <br /> <br />